Depuis des décennies, l’éducation a reflété et propagé des stéréotypes de genre, influençant les attentes dès l’enfance. Ces attentes, souvent subtiles mais omniprésentes, se manifestent dans plusieurs aspects du système éducatif.

Les attentes comportementales : Depuis le plus jeune âge, une partie de la société pousse les filles à adopter une attitude calme, douce et attentionnée, tandis qu’elle encourage les garçons à être dynamiques, robustes et autonomes. Les attentes modèlent les interactions enseignant-élève, impactant confiance et perception, et pérennisant des rôles de genre stéréotypés.

Orientation académique et carrières : Les stéréotypes de genre se reflètent également dans les choix académiques et professionnels. Les enseignants peuvent orienter les filles vers des matières “traditionnellement féminines” telles que la littérature ou les sciences sociales. Et ces mêmes enseignants peuvent encourager les garçons à suivre des filières liées aux sciences et à la technologie. Ces attentes restreignent le champ des possibilités et renforcent les inégalités de genre dans le monde professionnel.

Jugements sur l’apparence : Les stéréotypes de genre se manifestent parfois à travers des jugements sur l’apparence physique des enfants. Les gens peuvent scruter davantage la tenue vestimentaire des filles, tandis que les garçons peuvent subir des pressions liées à leur apparence physique. Ces normes consolident les préjugés sur les comportements attendus de chaque genre, perpétuant ainsi des stéréotypes superficiels.


Il est crucial de remettre en question les stéréotypes de genre dans l’éducation afin de favoriser l’épanouissement intégral des filles et des garçons. Libérés des contraintes imposées par des attentes basées sur leur genre. Cela nécessite une réflexion critique sur les pratiques éducatives actuelles et une transition vers un modèle plus inclusif et égalitaire.

Attention, il n’est pas ici question d’effacer toutes différences entre les deux genres comme le voudront certains mais de donner les mêmes chances aux deux genres de se développer et de s’épanouir en faisant chacun de sa différence une richesse et non un handicap.

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